Comment diagnostiquer un SAPL?
Le diagnostic repose sur l’association d’au moins une manifestation clinique et d’un ou de plusieurs anticorps antiphospholipides sur la prise de sang (anticorps anticardiolipine, anticoagulant circulant, antiB2GP1). Ces anticorps doivent être positifs au moins à deux reprises, et à au moins trois mois d’intervalle.
Qu’est-ce qu’une SAPL?
Le syndrome des anti-phospholipides est une maladie auto-immune rare, défini par des symptômes cliniques : thromboses veineuses ou artérielles, complications obstétricales associées à des anomalies biologiques (anticorps anti-phosphospholipides ou anticoagulant circulant).
Est-ce que les anticoagulants lupiques peuvent causer un saignement?
Il est à noter que les anticoagulants lupiques n’induisent pas de saignement sauf s’ils sont dirigés contre la prothrombine (facteur II de la coagulation) et abaissent son taux. Il n’existe aucun test unique permettant à lui tout seul de diagnostiquer des anticoagulants de type lupique.
Est-ce que l’anticorps lupique est toujours présent?
Si les résultats indiquent la présence d’un anticoagulant lupique, les tests sont habituellement répétés environ 12 semaines plus tard pour confirmer que l’anticorps est toujours présent.
Quels sont les tests de coagulation?
Tests de coagulation. Les tests de coagulation permettent de mettre en évidence un anticoagulant circulant de type lupique, c’est-à-dire capable de prolonger les temps de tests de coagulation mettant en jeu des phospholipides. La présence d’un anticoagulant circulant de type lupique est très spécifique du SAPL.
Est-ce que l’on ajoute des phospholipides dans le test?
S’il y a correction totale ou importante du test lorsqu’on ajoute des phospholipides en excès, cela confirme la présence de anticoagulant lupique. Un inhibiteur spécifique plutôt qu’un anticoagulant lupique peut être présent. On peut réaliser la recherche d’anticorps dirigés contre les facteurs de coagulation.