Quelle est la prolifération de monuments à la guerre de 1870?
Cette prolifération de monuments est favorisée par une loi de 1890 qui confie la responsabilité de leur érection aux communes. À partir de cette date en effet on voit se multiplier les nouveaux monuments à la guerre de 1870, en particulier lors du jour de la victoire, ou pour le 25e et le 40e anniversaires en 1896 et en 1911.
Quels sont les usages du terme monument?
Usages du terme « monument ». Pour Françoise Choay, dans l’Allégorie du Patrimoine, le monument travaille et mobilise la mémoire par « la médiation de l’affectivité », de façon à rappeler le passé en le faisant vibrer à la manière du présent. Le monument assure, rassure, tranquillise en conjurant l’être du présent.
Quel est le rôle de l’État dans la protection des monuments historiques?
Prenant acte du rôle de l’État dans la protection des monuments historiques, la loi de 1913 a posé le principe selon lequel il existe un intérêt public s’attachant à la conservation des monuments historiques qui justifie que l’État puisse porter atteinte en son nom au droit de propriété.
Quels sont les premiers monuments de la préhistoire?
Les premiers monuments datent de la préhistoire, dans les lieux de cultes où les tombes et les tumulus signalés par des mégalithes tels que les menhirs et les dolmens de Carnac et Stonehenge possédaient une très grande importance.
Quel est le monument aux morts de la guerre franco-prussienne?
En 1895, la ville de Montauban commande au sculpteur Antoine Bourdelle un Monument aux Combattants et Défenseurs du Tarn-et-Garonne de 1870-71. La ville de Vernon ( Eure) a un monument aux Mobiles de l’Ardèche. La ville de Taninges ( Haute-Savoie ), un monument aux morts de la Guerre franco-prussienne de 1870.
Quels monuments sont érigés pour commémorer les soldats morts?
Des monuments sont également érigés pour commémorer les soldats morts lors de la guerre franco-prussienne de 1870 et des guerres coloniales. On estime qu’il y a eu environ 200 morts. Il s’agit d’une sculpture en bronze édifiée par un marbrier sculpteur ayant son atelier à Albertville : Jean-Baptiste Weitmen.