Pourquoi Aristote rejette l’idée d’un bien suprême?
Si Aristote rejette l’idée d’un Bien en soi unique et général, il ne rejette en rien l’idée d’un Bien suprême. C’est celui en vue duquel on fait tout le reste1, le dernier terme de la série des fins. C’est celui que nous cherchons pour lui-même et pas pour autre chose.
Quelle est la fin suprême de la vie?
Aristote cherche à répondre à travers cette œuvre à des questions fondamentales : quel est le sens de la vie, comment vivre en tant qu’être humain, quel est le sommet de l’activité humaine? Pour Aristote, le bonheur est la fin suprême de la vie. Le livre I de l’ Éthique à Nicomaque commence ainsi :
Est-ce que le plaisir revient dans la pensée d’Aristote?
Et c’est ici que le plaisir revient dans la pensée d’Aristote. Il ne s’agit pas ici du plaisir hédoniste, mais au contraire du plaisir à agir selon sa nature, à actualiser ses potentialités d’homme rationnel. C’est un plaisir comme complétude de notre nature, c’est donc le plus humain des plaisirs.
Quel est le but de la vie humaine?
• Pour Aristote, le bonheur est le but de la vie humaine, le bien suprême. • Le bonheur est un bien qui n’est pas fourni par l’extérieur mais qu’on doit trouver en soi-même, dans sa propre activité. • On le rencontre quand on concrétise nos spécificités d’êtres humains, c’est-à-dire quand on agit et qu’on le fait de façon raisonnée.
Quelle est la vie de l’homme d’affaires?
Quant à la vie de l’homme d’affaires, c’est une vie de contrainte, et la richesse n’est évidemment pas le bien que nous cherchons: c’est seulement une chose utile, un moyen en vue d’une autre chose.
Quelle est la fin suprême?
De même, il y a une hiérarchie des fins : certaines visent d’autres fins, qui visent à leur tour d’autres fins, etc. Mais il doit y avoir une fin suprême car sinon on se perdrait dans l’infini et nos tendances se videraient de leur contenu et deviendraient sans effet. Puisque le bien est une fin, la fin suprême est le bien suprême.
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