Quelles sont les acceptions de la liberté?
Au sens courant, la liberté est perçue comme l’absence de contrainte qui accompagnerait « la conscience d’un pouvoir indéterminé et la capacité d’un commencement absolu », qui s’exprime plus vulgairement dans l’expression « de pouvoir faire tout ce que l’on désire ».
Comment comprendre la liberté?
Au sens courant, la liberté c’est le pouvoir de faire ce que l’on veut en toute indépendance c’est-à-dire sans contrainte. Une contrainte c’est ce qui vient empêcher notre volonté de s’exercer et même ce qui peut venir appuyer, déterminer, peser, influencer notre volonté elle-même.
Pourquoi la liberté est un concept exclusivement humain?
Il est donc entièrement libre, puisqu’il est déterminé par ce qu’il fait et non ce qu’il est. C’est pourquoi l’homme est responsable de chacun de ses actes. Ainsi nous n’avons ni derrière nous, ni devant nous, dans le domaine lumineux des valeurs, des justifications ou des excuses. Nous sommes seuls, sans excuses.
Quelle est la puissance de la liberté?
La liberté désigne la puissance d’agir par soi-même au niveau de la pensée et du jugement. Ce qui dépend de nous, ce sont nos opinions et nos désirs. Ce qui ne dépend pas de nous, c’est le corps, la réputation, les honneurs, les biens matériels.
Est-ce que la liberté est originelle?
Si elle n’est pas originelle, c’est que la liberté est quelque chose à acquérir, un état à réaliser. La nature : les lois de la nature : l déterminisme : la relation causale : relation de la cause à effet : les mêmes causes produisent les mêmes effets.
Comment s’oppose la liberté face à la liberté?
Face à la liberté s’oppose l’idée de destin, de déterminisme, de fatalité (fatum) comme synonyme d’un enchainement inexorable entre les causes et les effets et dont on ne pourrait s’extraire. L’illustration de ce fatum : Œdipe qui n’échappe pas à l’oracle de Delphes : il tua effectivement son père et épousa sa mère.
Quel est le rationalisme de la liberté?
Après Platon et Spinoza, Kant a donné toute son ampleur au rationalisme de la liberté : l’action est libre lorsque la conscience se détermine “contre” les désirs sensibles, en fonction d’un principe rationnel. – La liberté n’est au fond pas dans ce qu’on fait, mais dans la manière dont on le fait.