Comment le développement de la criminalité dans les sociétés industrielles?
Il souligne ainsi le développement de la criminalité dans les sociétés industrielles, où la solidarité « organique » est nécessairement plus fragile, et le contrôle social plus relâché, du fait de l’autonomie dont jouissent les individus.
Est-ce que le taux de la criminalité tend à diminuer?
Si, du moins, à mesure que les sociétés passent des types inférieurs aux plus élevés, le taux de la criminalité, c’est-à-dire le rapport entre le chiffre annuel des crimes et celui de la population, tendait à baisser, on pourrait croire que, tout en restant un phénomène normal, le crime, cependant, tend à perdre ce caractère.
Pourquoi le crime n’a rien de morbide?
Mais si le crime n’a rien de morbide, la peine ne saurait avoir pour objet de le guérir et sa vraie fonction doit être cherchée ailleurs. [1] De ce que le crime est un phénomène de sociologie normale, il ne suit pas que le criminel soit un individu normalement constitué au point de vue biologique et psychologique.
Est-ce que la morbidité est un crime?
S’il est un fait dont le caractère pathologique parait incontestable, c’est le crime. Tous les criminologistes s’entendent sur ce point. S’ils expliquent cette morbidité de manières différentes, ils sont unanimes à la reconnaître. Le problème, cependant, demandait à être traité avec moins de promptitude.
Quelle est la certitude de la sanction?
Personne ne conteste aujourd’hui que la « certitude » de la sanction a un effet préventif important. Plus la probabilité d’être arrêté et damnécon augmente, plus la délinquance diminue.
Quel est l’effet dissuasif du délinquant?
Un effet dissuasif généraldans la mesure où tout individu sait qu’il risque de subir une sanction en cas de violation de la loi, ce qui peut prévenir le passage à l’acte, Un effet de réhabilitation ou de réinsertion du délinquant, lorsqu’elle le conduit à souhaiter mener une vie exempte de délits.