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Comment est sanctionné un soldat mutin?
Les conseils de guerre, transformant les actes collectifs en agissements individuels, prononcent près de 600 condamnations à mort, la plupart commuées par le pouvoir civil en travaux forcés et envoi dans les colonies. André Loez compte 26 soldats fusillés pour mutinerie.
Comment Appelle-t-on la révolte des soldats?
Mutineries, désobéissance et révoltes dans les tranchées de la Grande Guerre. – BCU 1914-1918.
Quand commencent les mutineries de soldats?
Les mutineries qui éclatent dans l’armée française au printemps 1917 constituent la forme extrême de désobéissance collective des soldats. Après trois années de guerre meurtrière et indécise, dans des conditions de vie effroyables, la lassitude et la colère gagnent les combattants.
Pourquoi les soldats se mutinent?
Les soldats français sont au bord de l’épuisement. Au printemps 1917, le général Nivelle élabore une nouvelle offensive (attaque) qui doit mettre fin à ce conflit interminable. Mais sa mauvaise préparation provoque un véritable désastre militaire. Résultat : les soldats de l’armée française se mutinent (se révoltent).
Qu’est-ce qu’un soldat mutin?
milit. et mar., de guerre civile, d’univers carcéral] Personne qui est en révolte ouverte contre une autorité établie, qui refuse d’obéir aux ordres de ses supérieurs. Synon. émeutier, insurgé, rebelle, séditieux.
Quel est le sens du mot mutinerie?
Révolte, rébellion ouverte contre l’autorité.
Comment se manifeste la lassitude des poilus en 1917?
Deux bruyantes manifestations se produisirent, cris, chants, hurlements, coups de sifflets ; bien entendu, l’Internationale retentit ; si les officiers avaient fait un geste, dit un mot contre ce chahut , je crois sincèrement qu’ils auraient été massacrés sans pitié tant l’exaltation était grande.
Pourquoi certains soldats français Sont-ils fusillés?
Les motifs des condamnations le refus d’obéissance pour marcher contre l’ennemi. Cette dénomination issue de la justice militaire est le prétexte à des condamnations totalement arbitraires notamment lorsque les généraux n’étaient pas satisfaits d’un repli de troupes ; l’abandon de poste en présence de l’ennemi.