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Pourquoi Faut-il selon Aristote imiter la nature?
Pour Aristote, imiter en art, c’est chercher à reproduire « avec la plus grande exactitude ce qui s’offre à notre perception dans la nature ». L’artiste doit prendre comme sujet pour ces œuvres des êtres, quelle que soit leur nature, c’est-à-dire aussi bien des êtres beaux que des êtres laids.
Pourquoi l’art n’est pas Qu’imitation?
L’art n’est pas imitation, il est avant tout expression, c’est-à-dire exploration et mise en forme de l’expérience humaine. C’est ainsi que Balzac écrit, dans Le Chef-d’œuvre inconnu, que « la mission de l’art n’est pas de copier la nature mais de l’exprimer ».
Pourquoi l’art ne doit pas imiter la nature?
Hegel montre en effet que l’art ne peut pas rivaliser avec la nature. En effet, l’ambition d’imiter la nature est vouée à l’échec. Les moyens dont dispose l’artiste ne lui permettront jamais de reproduire fidèlement la nature, dont le principe essentiel est celui de la vie.
Pourquoi la nature n’est pas un modèle?
Bref, la nature n’est pas un modèle. Les modèles sont humains et la morale est humaine. La Nature ne peut pas nous donner de leçon, c’est nous qui devons au contraire lui en donner.
Quelle est l’omniprésence de la nature dans l’œuvre de Jean-Jacques Rousseau?
L’omniprésence de la Nature dans l’œuvre de Jean-Jacques Rousseau procure beaucoup d’occasions pour le lecteur moderne de réfléchir et de trouver une inspiration pour le XXIème siècle. Rousseau, longtemps avant de nombreux auteurs, a pensé l’importance capitale de notre rapport a la nature et de notre fonctionnement en écosystème avec elle.
Quel est le sens du mot nature?
Le mot « nature » a deux sens : a) « le système entier des choses avec l’ensemble de leurs propriétés ». C’est un équivalent du mot existence qui insiste sur l’idée que la nature, c’est un « état de fait » de ce qui est simplement là sous forme de choses douées de propriétés spécifiques.
Comment remonter de la nature à la nature?
En termes spinozistes, il s’agit de remonter de la natura naturata à la natura naturans, c’est-à-dire de la chose finie à l’activité productive infinie. Goethe, précurseur de cette approche, affirmait que la nature est travaillée par une force vivifiante et rajeunissante dans laquelle se retrempent tous les êtres.