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Pourquoi Machiavel à écrit le prince?
En 1512, avec l’effondrement de la république et le retour au pouvoir des Médicis à Florence, il connaît la disgrâce, est même impliqué dans un complot, torturé, emprisonné, puis banni. C’est dans ce contexte d’échec personnel et de troubles politiques dans l’Italie du début du XVIe siècle qu’il écrit le Prince.
Quel est le pouvoir d’un prince?
Le Prince exerce Son autorité souveraine en conformité avec les dispositions de la Constitution et des lois. Le pouvoir exécutif relève de la haute autorité du Prince, le Gouvernement étant exercé par un Ministre d’État qui Le représente, lui-même assisté d’un Conseil de Gouvernement.
Quelles sont les intentions à la fois historiques et philosophiques de Machiavel en écrivant le prince?
Machiavel et son Prince Le Prince machiavélien doit être pourvu de vertus morales et politiques (fondée sur la ruse et le force), doit maîtriser l’art de la guerre, unique objet du pouvoir. Toute paix est ainsi une paix armée. Le Prince doit toujours s’attirer la sympathie du peuple et s’appuyer sur les puissants.
Qui a inspiré le Prince de Machiavel?
César Borgia, duc de Valentinois, qu’il a connu et côtoyé pour différentes missions, notamment au camp de César en Romagne. En effet, Machiavel s’est énormément inspiré du fils du pape Alexandre VI, car il fut un prince idéal.
Quel est le regard de Machiavel sur le prince en tant qu’homme?
En outre, on peut corriger le peuple, mais jamais un prince : pour lui, «il n’y a jamais d’autre remède que le fer». Mais, globalement, Machiavel porte sur les êtres humains un regard extrêmement pessimiste.
Quelle est la doctrine de Nicolas Machiavel?
La doctrine de Machiavel a un fondement idéologique et une justification prospective. Elle est empreinte de la force entraînante d’une utopie armée et de la séduction d’un dessein politique porté par le Sujet maître du politique, le Sujet Prince. Elle débouche enfin sur une théorie de la volonté et du pouvoir d’État.
Pourquoi Machiavel?
Machiavel l’avait conçu comme un présent à son prince Laurent II de Médicis. Il voulait le faire profiter de sa connaissance acquise par une longue expérience des vicissitudes politiques de son époque, et par une étude assidue de l’histoire ancienne, en particulier celle de l’Antiquité.