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Pourquoi la désobéissance civile est morte?
Malgré tout, la désobéissance civile n’est pas morte, bien au contraire, comme le démontre le récent cas de Cedric Herrou, un agriculteur français ayant décidé de porter secours à des migrants près de la frontière franco-italienne. « Je le fais parce qu’il faut le faire.
Est-ce que la désobéissance civile est une solution facilitée?
En somme, la désobéissance civile n’est pas une solution de facilité. On ne fait pas un tel choix en cachette, sans témoigner dans l’ensemble de sa vie de l’attachement aux principes en jeu. Par exemple, on ne s’oppose pas au service militaire sans témoigner globalement du respect de la vie, du refus de la violence.
Quel est l’exemple classique de la désobéissance civile?
D’ailleurs, l’exemple classique de la désobéissance civile concerne le service militaire : on peut s’y opposer en général par objection de conscience et faire le service civil prévu pour les objecteurs.
Est-ce que la loi qui est inhérente à la désobéissance civile?
En outre l’opposition à la loi qui est inhérente à la désobéissance civile se fait dans une paradoxale fidélité à une loi considérée supérieure, il n’y a donc pas de violence dans l’esprit de la désobéissance civile.
Qui a revendiqué le droit à la désobéissance civile?
C’est Henry David Thoreau qui le premier a revendiqué le droit à la désobéissance civile. En 1870, cet instituteur américain, par ailleurs précurseur de l’écologie, décide de ne pas payer l’impôt pour protester passivement contre le maintien de l’esclavagisme et la conquête militaire du Mexique.
Quel est le droit des citoyens à désobéir à des lois dangereuses?
Revendiquer le droit des citoyens à désobéir à des lois injustes et le devoir de désobéir à des lois dangereuses, c’est la véritable essence de la démocratie, qui accepte que le gouvernement et ses lois ne sont pas sacrés mais qu’ils ne sont que des instruments, au service de certaines fins : la vie, la liberté, le bonheur.
Quelle est la définition de la désobéissance?
La définition proposée – proche de celle que donne John Rawls dans Théorie de la justice (1971) – appelle quelques précisions. La désobéissance est dite « civile », d’abord, parce qu’elle est le fait de « citoyens » : ce n’est pas une rupture de citoyenneté, ni un acte insurrectionnel.