Quelle est la notion de radicalisation?
Depuis les attentats du 11 septembre 2001 et ceux plus récents survenus en Europe au cours de la dernière décennie, la notion de « radicalisation » s’est imposée dans les discours médiatiques et politiques, dans une acception le plus souvent religieuse, pour qualifier des comportements en rupture avec les valeurs des sociétés occidentales.
Quel est le processus de radicalisation de l’extrémisme violent?
La radicalisation est un processus dynamique par lequel un individu accepte et soutient l’extrémisme violent de manière croissante.
Est-ce que l’islam est une conséquence de la révolte radicale?
D’un côté, le politologue Olivier Roy estime que ce dernier n’est pas la conséquence d’une « radicalisation de l’islam », mais d’une « islamisation de la radicalité », l’islam représentant l’une des dernières offres politiques disponibles « sur le marché de la révolte radicale ».
A) La radicalisation. L’étude de la notion de la radicalisation n’est pas limitée uniquement au monde universitaire, c’est ce qui en résulte de la prolifération des pratiques et des usages institutionnels en la matière.
Pourquoi l’action radicale à caractère religieux?
L’action radicale à caractère religieux n’est considérée comme problématique du point de vue juridique, que lorsqu’elle débouche sur un acte incriminé par la loi. En effet, la saisine juridique de la radicalisation religieuse suscite des interrogations liées à la flottabilité d’une notion dont les contours restent flous.
Quel est le nouveau concept dans la lutte contre la radicalisation religieuse?
Le séparatisme semble constituer un nouveau concept dans la lutte contre la radicalisation religieuse. L’objectif annoncé est d’intervenir le plus en amont possible du « passage à l’acte » violent.
Comment se saisit l’Etat démocratique de la radicalisation confessionnelle?
L’enjeu est de savoir comment l’Etat démocratique se saisit de la radicalisation confessionnelle, et du séparatisme afin d’empêcher la violence radicale, toute en assurant, la liberté de conscience, de croire ou de ne pas croire? Et sans pour autant laisser place à la promotion de l’apologie du terrorisme, entraînant un trouble à l’ordre public.